Quelle petite fille n’a pas un jour rêvée d’être une princesse ? Toutes les filles du monde veulent être une princesse. Demandez leur ce qu’elles veulent faire plus tard, elles vous diront neuf chances sur dix, qu’elles souhaitent être princesse. Et quand vous leur demandez les raisons que les poussent à être princesse. Elles vous diront que c’est pour porter de jolies robes faites de paillettes, rencontrer leur prince charmant qui voudrait leur demander leur main sur un cheval blanc. Bien sur, leur prince charmant ressemblera à ce qu’elles rêvaient. Mais aussi vivre heureux et avoir pleins de bons enfants. Ah toutes ces petites filles qu’est ce qu’elles sont naïves et un peu bêtes, car elles ignorent tout de ce que c’est d’être une princesse. Pourquoi je dis ça ? Parce que moi je le sais, je sais ce que les princesses, les vraies, endurent et croyez-moi si les petites filles savaientt la vérité, elles ne voudront plus être princesse de toute leur vie.

Comment je sais tout ça ? Car en réalité, je suis une princesse, une vraie, pure et dure. Je m’appelle Amalia d’Emeraude et je suis la princesse elfe des Terres d’Emeraude. Terres gouvernées par mes parents : le roi Archibald et la reine Eléonore. Quand on me regarde, on ne pourrait pas croire que je suis une princesse. Je ressemble à toutes les filles de mon âge. J’ai 24ans, les cheveux bruns/noirs, de grands yeux verts. Mais ces derniers changent de couleur, quand mon humeur change. Noir quand je suis en colère, violets quand je suis amoureuse, bleus quand je suis timide et gênée, blanc quand j’utilise mon don et bien sur verts quand je suis d’humeur normale. J’ai la peau aussi blanche que la neige, j’ai héritée ça de ma mère, je crois. Je suis une femme assez agile de nature, faut dire touts les elfes de ma contrée sont comme ça. D’où mon corps de mannequin.

Je vais être honnête avec vous. Je n’ai pas demandée à naitre avec une cuillère en or dans la bouche et j’aurais préférée, et de loin, que mes parents soient de simples elfes qui vivent dans une maison tranquille et non pas dans un château. Hélas, on ne choisit pas sa famille et j’ai héritée de la lourde tâche d’être la future reine d’Emeraude. Oui sauf que je n’ai pas envie de l’être. Tout ce que je veux, c’est vivre une vie normale, me promener dans la forêt et voler avec ma dragonne Khalan. Ah oui, j’ai oubliée de vous dire. Je suis une dragonnière, don hérité de mon père qui était lui-même dragonnier. Oui, était, car il a tué pour défendre son dragon et sa cause. Tué par qui ? Par Uther Pendragon, ce sale humain qui se dit roi et qui pourchasse toute forme de magie présente sur Terre. Mais je vais y revenir plus tard. Revenons à moi.

Je suis donc ce qu’on pourrait appeler une princesse rebelle, refusant d’être enfermé dans un cocon doré et qui doit rester assis sur son trône en bois à écouter son peuple se plaindre de choses stupides. Je préfère agir sur le terrain : rendre visite à mon peuple chez eux, me battre pour eux à leurs côtés. Etre une reine active en somme, tout ce que ma mère n’est pas. Maintenant que mon père est mort, elle est seule à gouverner et c’est une femme qui a peur de se faire tuer, dès qu’elle met le pied dehors. Moi, j’ai héritée du caractère de mon père et de la beauté de ma mère, et je ne suis pas le genre d’elfe qui se laisse marcher sur les pieds. Je me bats corps et âme pour les causes auquel je crois. La première : la défense de la magie blanche. Voilà pourquoi je déteste les humains et toute personne qui tue la magie blanche. La seconde : la cause des elfes et des dragonniers. Etant de ces deux races, je me dois de les défendre et Khalan est bien d’accord. Et la dernière est n’y plus, n’y moins, la liberté de chacun, sauf des méchants. Chaque créature pure a le droit à la liberté et de vivre comme bon lui semble. Et je me bats contre des hommes, comme Uther Pendragon, pour la liberté. Des hommes comme Uther ne méritent pas le titre de roi, des hommes qui asservissent ses semblables au nom de rien. Je hais ce genre d’hommes et je me battrais contre eux, s’il le faut.

Je suis une bonne escrime. Je sais me défendre avec un bâton et je me débrouille pas mal au tir à l'arc. Faut dire, touts les elfes savent tirer à l'arc. En devenant Dragonnier, j'ai fait l'acquisition du pouvoir de contrôler la météo. Je peux créer de puissantes bourrasques de vent rien qu'avec mon esprit. Par contre, le feu est mon point faible, sauf celui de ma dragonne.

Je suppose que vous voulez savoir ce qui est arrivé à mon père. Bien, mon père a donné sa vie pour sauver son dragon des mains d’Uther, alors que ce dernier allait le tuer. Comme je vous l’ai dit, Uther pourchasse toute forme de magie sur Terre et les dragonniers sont les premiers sur la liste car ils possèdent tous des dragons, ce qui les rend puissants et presque invincible. Leur pouvoir réside en eux et en leur dragon. Les dragonniers de ma contrée ont développés un lien télépathie avec leur dragon, chacun ressente les émotions de l’autre. Un dragonnier peut vivre sans son dragon, même s’il a l’impression de perdre une partie de son âme. Par contre le dragon ne peut vivre sans son dragonnier, il mort. C’est lié à un pacte de respect entre mon peuple et celui des dragons.

Uther pourchassait mon père et son dragon et il leur a tendu un piège. Mon père s’est battu avec bravoure pour défendre son dragon et lui. Et j’ai assistée à la scène, car mon père m’enseignait comment être un dragonnier. Mon père voulait que j’en sois un, chose étrange car les femmes étaient très peu à devenir dragonnière. Mais c’est comme ça, mon père a fait de moi son héritière et je lui en suis reconnaissante. Je disais donc qu’Uther a tendu un piège à mon père et ce dernier a eu juste le temps de me cacher, avant de se tuer. Mon cœur s’est brisé en mille morceaux, assister à la mort de son paternel est quelque chose qui vous marque à jamais. Surtout quand vous voyez le meurtrier et que vous, vous jurez de lui faire payer.

Avant de mourir mon père m’a transmet son don et depuis je suis devenue moi-même dragonnière. J’ai élevée mon œuf de dragon, j’ai assistée à son éclosion et je l’ai vu grandir. C’est une femelle dragon du nom de Khalan. Elle a les écailles bleues et de grandes ailes. Je pars souvent voler avec elle sur les Terre d’Emeraude.

Au grand dam de ma mère car oui, cette dernière souhaite me marier au plus vite avec un noble que je n’aimerais forcément pas. Le jour où j’aimerais un homme, ça sera parce que je l’ai choisie et qu’il me respectera en tant que femme et dragonnière. Et ce jour là est arrivé car je suis tombé amoureuse d’un elfe, un simple habitant de mon peuple. Il s’appelle Eric et on s’aime profondément. Il est très doux et câlin avec moi. Je l’aime plus que tout, un vrai ange. Hélas ma mère n’accepte pas ma liaison et a trouvé un mari avec qui me marie. Il s’appelle Anton, mais je ne l’aime pas et je ne l’épouserais jamais. Avec Eric, on a alors décidé de s’enfuir de nos Terres et d’aller vivre ailleurs où nous mènerons notre vie comme on l’entend. Je sais que ce n’est pas bien, vis-à-vis de mon peuple, mais je ne les abandonne pas et je reviendrais quand ma mère aura compris que c’est Eric, l’homme de ma vie.

Par contre, nous avons attirés dans une forêt, proche de Camelot, cité où gouverné Uther. Je dois donc me cacher et cacher Khalan, sinon nous sommes morts. Heureusement, je ressemble à touts les humains et seuls les elfes et les dragonniers pourraient me reconnaitre. Voilà vous connaissez une partie de l’histoire. J’espère que vous ne me jugerez pas trop sévèrement. Je suis donc Amalia d’Emeraude, princesse elfe des Terres d’Emeraude et dragonnière.