| Sujet: Faites attention un peu ! - [Ft Arthur Pendragon] Mar 11 Sep - 8:59 | |
| Faites attention un peu ! « Une maison en paille où l'on rit, vaut mieux qu'un palais où l'on pleure. » Marchant en direction de la place principale du château de Camelot d’un pas très lent à cause des petites blessures de guerres que je venais de remporter. Regardant le château avant de souffler de jalousie, il y avait des personnes dans ce monde qui avait de la chance d’avoir autant de luxe. Pour ma part, je ne me plain pas trop, j’ai une famille qui m’aime et c’est tout ce qui m’importe. On n’a jamais dit que l’argent faisait le bonheur, même s’il faut avouer qu’il doit aider un peu. Détournant le regard afin de ne pas devenir jalouse du Prince ou d’un des nobles de Camelot, mais c’est vrai que j’aimerais bien mettre les pieds dans cette demeure au moins une fois dans ma vie. Peut-être le jour où Briac aura réussi son rêve : devenir chevalier de Camelot, comme le fut notre père. Je portais ma main droite doucement vers le bas de mon dos. Oui le bas de mon dos, il me faisait atrocement mal pour le moment. Comment je peux avoir aussi mal ? En ayant combattu pardi, mais pas n’importe qui. Oh non, j’ai pu combattre Gauvain, il est assez fort. J’aurais encore préféré avoir Merlin en face de moi, cela aurait certainement été plus facile. Je n’ai pas choisi mon adversaire, c’est le Prince qui a fait les binômes, sauf que mon Eloi n’est pas aussi costaud que les autres hommes de la famille royale. Qui est Eloi ? Eh bien, c’est l’identité que je prends depuis un certain temps pour me rendre aux entrainements à l’épée que donne Arthur Pendragon. Personne n’est au courant de ce petit jeu, alors mieux vaux que cela reste ainsi. Parfois je me demande si ma petite maman n’a pas raison en me répétant sans cesse que je suis une fille, futur femme et futur mère qui devrait plutôt se mettre à la couture et la cuisine que de continuer à se battre. Y repenser me fait légèrement rire, cela est beaucoup plus fort que moi. Tenir une épée ou un bâton, c’est un gène qui me provient de mon père et je n’ai pas l’intention de m’en défaire. Sortant de mes pensées, je continuais de marcher en portant cette fois-ci ma main au niveau de mon visage, quelques égratignures que j’ai reçues en tombant sur le sol. Pas de ma faute si je n’ai pas tenu sur mes jambes. Sauf que en marchant je n’ai pas vraiment fait attention où mes pieds me menaient, et voilà maintenant, je me retrouve encore les fesses sur le sol avec une paire de jambes juste devant. Eulalie – Aie, ce n’est pas vrai, vous ne pouvez pas faire attention un peu.
Relevant le visage vers la personne qui avait osé me rentrer dedans, enfin rectification la personne que j’avais percuté. Je pouvais enfin me rendre compte que je venais de parler d’une façon assez méchante au prince de Camelot. Oh, oh, problème en vue. Bon allez calme toi Eulalie et relève toi aussi. Tu ne vas pas rester le postérieur collé au sol sous prétexte que tu dois te faire toute petite devant le prince à qui tu viens de parler avec un ton sac aussi. Époussetant légèrement ma robe, je regardais le prince avant de sortir de nouveaux mots. Eulalie – Hum, oui bon, je ne voulais pas utiliser ce ton. C'est juste que j'avais pas vu qui c'était.
|
|